Le trajet, les transports

Le trajet, les transports

Nous partons de Montpellier le dimanche 10 janvier 2010 pour rejoindre Paris en TGV. Lundi 11 janvier 2010 nous prenons l'avion pour Caracas et le mercredi 13 janvier 2010 nous prenons l'avion pour Trinidad et Tobago où nous attend le bateau.


Episode 1 : le TGV


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Dimanche 10 janvier 2010, notre aventure débute. Dépose-minute à la gare par Alain et sagement nous attendons que la lettre du quai apparaisse sur le prompteur. Au préalable,  nous nous munissons du fameux titre de transport qui devient notre laisser-passer pour le bout du monde. Pourquoi ne pas prendre l'ascenseur de suite plutôt que d'attendre que la troupe se transforme en meute !! Petits malins, nous empruntons donc ce système ingénieux qui nous conduit tout droit aux quais B et C mais stupide que je suis je ne connais pas encore le quai ! Delphine la spontanée le retour !!! Fou rire, puis je tourne la tête, regarde mon Lucky et lui dit : "mais c'est notre TGV, il nous attend". On peut aisément comprendre son petit doute et son sourire en coin étant donné mon premier manque de réflexion mais c'est moi, je ne changerai pas, la spontanéité fait partie de ma vie. Mais bien sûr, c'est bien notre TGV, il nous attend et sommes les premiers.

Direction voiture 2 en 1ère classe, profitons-en nous sommes encore riches mais ça ne va pas durer !!! S'instaure ensuite le doute : le ticket est-il bien composté ? Nous nous installons et mon Lucky va à la rencontre du chef de gare. Est-ce que tout est ok ? Et oui, c'est écrit dessus. Les grands aventuriers sont donc parés.

Nous avons beaucoup de chance le TGV est à l'heure malgré les conditions climatiques actuelles. La neige s'est posée sur la France et de son blanc manteau recouvre tout. A choisir, nous aurions préféré avant ou après mais pas pendant car nous sommes obligés de nous couvrir comme des inuits, déjà que les valises sont obèses !!!

Nous pensions déjeuner à 12 h ou 1 heure ou 1 heure 30, nous voilà à l'heure espagnole, olé Marisol !!!

La neige, les névés sur les rails ont bigrement ralenti le TGV (train dit à grande vitesse ordinairement).

La nourriture a été chargée à Lyon. Mon Lucky tirant la langue, nous avons mangé du nougat fait par le cuisinier du restaurant le Mazerand à Lattes, un délice, une pomme et enfin, enfin, nous avons pu savourer un sandwich jambon-fromage. Miam, miam, il était temps. Cela dit nous n'avons pas attendu que le chef de bord nous annonce que les réjouissances étaient ouvertes nous attendions déjà.

Le côté intéressant de tous ces petits désagréments c'est que, d'ores et déjà, nous sommes à bord de l'AlexMarie car le TGV tangue, freine brutalement et repart de plus belle. Je n'ai pas vomi mon 4 heures, de toute façon c'était mon midi hahahahaha

Déjà deux ongles cassés à la main droite, en même temps (comme dirait Sylvie) je suis droitière !!

L'étape du TGV ne s'achève pas sans un scoop. Trois quarts d'heure d'attente de la navette de l'hôtel dans le froid parisien bbbbbbbbbrrrrrrrrrrrrrr !!

Les passagers des TGV abordent les chauffeurs de car à chaque passage. Je ne dirais pas qu'ils sont imperturbables mais plutôt qu'il faut attendre d'avoir frappé trois fois à la vitre pour qu'ils daignent ouvrir et encore quand ils ouvrent car parler à travers la vitre c'est beaucoup mieux, ça évite les contaminations je vais dire ça comme ça !

Polis ou pas, sourire ou pas, bonjour Monsieur, s'il vous plaît Monsieur ou rien du tout le résultat est le même vous êtes très mal renseignés. La solidarité se fait donc entre les passagers.

Dans ce genre d'escapade, il faut toujours écarquiller les yeux, savoir écouter et partager. Vous pouvez être de très bon conseil pour les autres mais pour soi-même : personne !

Tout cela pour dire quoi : la subtilité !!! Et oui, le petit mot qui change tout et notamment votre destination. Nous sommes experts en la matière. Petite traversée de Paris, tout ça pour apprendre que nous ne sommes pas dans le bon hôtel. L'idée de départ de prendre un taxi était bonne et elle est de nouveau d'actualité soit le train, soit le taxi, ce sera taxi.

Episode 2 : le taxi

Il est bien venu nous chercher. Avec Luc on évitait de se regarder, c'était le fou rire assuré !

Un Monsieur entre : "c'est vous pour tel hôtel ?" "Oui, oui c'est bien nous !" "Allez à la voiture, j'arrive". "Ok" Transport des valises jusqu'à la voiture familiale, il n'est pas écrit taxi. Nous attendons le chauffeur. Il revient et nous dit "vas-y mets les valises". D'accord, nous nous exécutons, en résumé on fait le boulot. Nous démarrons, il s'arrête et dit :"où tu vas déjà ?" Je sentais le rire monter de plus en plus. Mon Lucky qui, après avoir épelé plusieurs fois le nom de l'hôtel et la rue s'empare du GPS et inscrit le nom de la rue, nous repartons.

Mais que fait-il, nous allons rouler à contresens ?!!! Très honnêtement, j'ai cru que nous n'arriverions jamais à l'hôtel. Pas de compteur, curieux vraiment curieux ce taxi. Là, j'ai eu l'impression de m'être fait rouler dans la farine pour le prix. Après avoir payé, il me dit "demain tu m'appelles, je vais chercher ma carte". Mais oui bien sûr !

L'ascenseur tout un roman avec cette carte qui ouvre tout, pas moyen d'atteindre le 5ème, nous aurions dû demander le 7ème, il y aurait eu moins de problèmes hahahaha !!!

Enfin, installés dans notre suite, nous pouvons aller nous restaurer. Mignonne la serveuse, un popotin de patineuse comme je les aime mais alors pas soeur sourire pour deux sous. Quelle journée !!!

Maintenant décrassage, écriture et dodo. 

Quelle nuit, un vacarme, genre celui d'une centrale de chaufferie. Nous n'avons pour ainsi dire pas dormi et en plus debout à 5 heures. 

Fin

 

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